La majorité des métiers de l’intelligence artificielle se concentre sur des fonctions techniques. Pour sa part, un psydesigner vise à donner un aspect humain à l’IA.
ChatGPT est une IA générative. D’autres outils permettent de créer des images uniques et même simuler la voix humaine. Mais sans l’intervention d’un psydesigner, ces intelligences artificielles restent des robots. Ce professionnel a alors pour objectif de fournir un aspect « humain » à ces outils du quotidien. Que ce soit robot humanoïde, assistance vocale, ou autres. Le métier de psydesigner est assez complexe, car il occupe plusieurs branches.
Psydesigner : les origines du métier
L’intelligence artificielle gagne du terrain chaque jour. Elle est utilisée pour la majorité des tâches dans la vie quotidienne. Même si les entreprises et les industries exploitent cet outil, des IA sont désormais destinées aux particuliers.
D’ici quelques années, l’IA sera indissociable au quotidien de l’humanité. Les ingénieurs ont compris ce concept, d’où l’intervention d’un psydesigner. Ce dernier se chargera de l’amélioration de cet outil. L’intelligence artificielle aura des traits de personnalité compatibles aux attentes des utilisateurs. Il sera alors plus « humain », comme un « vrai ami » au quotidien.
D’un autre point de vue, le métier de psydesigner amènera la fiction dans la réalité. En effet, les mêmes missions de ce professionnel ont été vues sur les écrans dans certains films hollywoodiens.
Les prouesses des psydesigners dans la vie réelle
Tout le monde emploie les assistants robots d’Apple et d’Amazon. Ces merveilles sont des œuvres des psydesigners les plus réputés à notre époque. Alexa et Siri ont connu plusieurs améliorations avant d’atteindre leur performance actuelle.
Le psydesigner a alors donné des personnalités à Siri et Alexa. Ces traits imitent ceux des utilisateurs. Ainsi, ces IA peuvent fournir des réponses personnalisées aux requêtes.
Devenir psydesigner : les formations de référence
Actuellement, plusieurs formations permettent d’accéder à ce secteur. Toutefois, il faut respecter les bases. Un psydesigner doit maîtriser l’informatique, les fondamentaux de l’IA, et la psychologie.
L’intéressé pourra alors commencer par les essentiels pour œuvrer dans le domaine de l’IA. Ici, les enseignements en langage informatique se situent en haut de la liste. Java, Python, et R sont les plus exploités dans le secteur. Mais toute autre catégorie sera la bienvenue.
Ensuite, il y a les cursus en analyse de données. La Big Data et la Data science sont les plus recommandées. Certaines entreprises demandent aussi une connaissance en mathématique informatique et en statistique.
À la fin des formations, le candidat devrait avoir un niveau bac + 5. Il pourra suivre des enseignements spécialisés avant de postuler. Mais certaines sociétés privilégient les formations de psydesigner en interne.
Et les formations spécialisées ?
C’est la psychologie qui distingue le métier de psydesigner dans le domaine de l’intelligence artificielle. Heureusement, il existe un parcours qui donne accès à ce secteur. L’intéressé pourra alors suivre une formation en neurosciences cliniques ou en neuropsychologie . Il apprend les bases de l’IA et de l’informatique pour devenir un bon psydesigner.
Par ailleurs, il existe des cursus plus spécifiques, comme le « cognition naturelle et artificielle ». Cette dernière se concentre davantage sur « l’humanisation » d’une intelligence artificielle. Cependant, une maîtrise de l’informatique est toujours nécessaire.
Les atouts de stable diffusion pour un psydesigner
L’IA conçue par un psydesigner doit être capable de créer des images personnalisées. Il existe un outil spécifique pour générer des contenus photo réalistes. L’objectif est donné un rendu individualisé à l’utilisateur.
Stable diffusion est un incontournable pour un psydesigner. Cet outil se focalise sur un encodeur de texte pour imaginer des images. Tout se base sur des textes du manipulateur.
Toutefois, cette IA a toujours besoin de l’intervention humaine. C’est ici que l’étude en stable diffusion entre en jeu. L’intéressé aura une connaissance poussée sur la manipulation de cet outil. La création d’une image personnalisée sera alors plus facile. Ensuite, il y a des formations techniques de post-traitement. Cette étape a pour but de modifier l’image pour avoir la qualité attendue. Et pour simplifier l’adaptation, l’intéressé aura des conseils pratiques durant la formation.
Plusieurs établissements proposent ce genre d’enseignement en France. Nobleprog est un des plus célèbres, mais il y a aussi VFX-Workshop.
Psydesigner : les aptitudes pour œuvrer dans le secteur
Ce métier en est encore à ses débuts. En effet, les recruteurs n’ont pas de profils précis pour devenir psydesigner. Mais les critères changent chaque année.
Toutefois, il existe des aptitudes de base pour réussir dans le secteur. Le sens d’écoute est la clé. L’objectif est de comprendre l’utilité d’une IA pour mieux affiner ces réponses. Prenons l’exemple d’Alexa et de Siri. Ce sont les assistances vocales les plus performantes à ce jour. Les requêtes des utilisateurs sont les bases. Une fois qu’elles sont analysées, le psydesigner pourra y répondre avec précision.
Par ailleurs, un psydesigner doit aussi avoir une intuition hors du commun. Prévoir, c’est une des missions de ce professionnel. Il pourra ainsi mieux cerner les demandes des utilisateurs. Cependant, une analyse des données permet d’arriver à cet objectif. Ici, le psydesigner pourra collaborer avec un spécialiste de la big data.
Et pour mieux exercer dans le métier, un sens de l’organisation est requis. Il faut jongler entre l’informatique et la psychologie, deux domaines très différents. La psychologie s’occupera du perfectionnement du programme. L’informatique se chargera de la facette technique du métier. Les deux s’associent pour donner un aspect humain à l’IA.
Une capacité d’adaptation est la dernière aptitude pour œuvrer dans le secteur. En effet, ce spécialiste doit se conformer aux besoins des clients. Il doit aussi considérer les critiques constructives pour améliorer son œuvre.
Les missions d’un psydesigner
Pour commencer, le psydesigner imagine l’architecture de l’intelligence artificielle. Ici, il conçoit l’algorithme, et l’interface de l’IA en question. Des connaissances en programmation et en langage informatique sont nécessaires. Ensuite, il assure les phases de test.
Cependant, le psydesigner doit tenir et respecter un cahier de charge. Ce dernier est très utile pour répondre aux attentes des clients et des utilisateurs. Effectivement, chaque IA est unique, et destiné à des secteurs précis.
Dans certaines tâches, ce professionnel est tenu de créer des images claires pour correspondre aux désirs des utilisateurs.
Et tout au long de sa carrière, le psydesigner doit perfectionner son œuvre pour avoir une personnalité unique. Dans certains cas, il corrigera les bugs.
On va prendre l’exemple du film Her pour illustrer la prouesse d’un psydesigner. Dans cette œuvre, l’acteur principal tombe amoureux d’une intelligence artificielle. Cette dernière adoptait parfaitement les traits de personnalité d’une femme, à un point où elle a foulé la réalité.
Un métier autonome, mais qui œuvrera aux côtés d’autres professionnels de l’IA
Dans ses missions, le psydesigner sera tenu d’œuvre seule. Mais ce n’est qu’une infime partie de sa carrière. L’autonomie est avant requise lors de la conception et de la programmation de l’IA. En d’autres mots, durant « l’humanisation » d’une intelligence artificielle.
Toutefois, pour avoir une IA avec une personnalité unique, l’aide d’un egoteller est nécessaire. Ce professionnel travaille en binôme avec un psydesigner dans certaines entreprises. Un duo de choc, qui a donné naissance aux assistances vocales célèbres comme Siri ou Alexa. L’egoteller se charge alors de façonner la personnalité de l’IA. Il prend surtout le rôle d’acteur. La voix, le comportement, la posture, le champ lexical. Le psydesigner s’occupe du côté technique et psychologique.
Et pour exploiter une base de données avec efficacité, le psydesigner doit collaborer avec une spécialiste de la big data. Certes, cette compétence est un atout, mais les entreprises les plus réputées veulent un professionnel du secteur. Le psydesigner n’aura que des informations triées, qui répondra à ces attentes lors du perfectionnement d’une intelligence artificielle.
Le tout sera encadré par un éthicien des intelligences artificielles. Ce spécialiste se concentre sur la bonne utilisation d’une IA, et évite tous les usages dérivés de cet outil. De plus, c’est un agent incontournable pour évaluer les critères éthiques dans une entreprise. Il pourra alors collaborer avec un psydesigner et un egoteller pour créer une IA qui s’adapte aux normes de la société.
Psydesigner : les atouts du métier
Comme la majorité des métiers de l’IA, un psydesigner peut exercer en freelance. Il collabore alors avec un client le temps d’un projet. Il assure aussi le suivi et l’entretien de l’outil qu’il a créé. À l’avenir, ce mode de travail sera un atout, surtout pour les psydesigners les plus compétents. Mais ce professionnel peut exercer dans une entreprise. Il s’associe avec d’autres spécialistes de l’IA pour concevoir des outils répondant aux attentes de leur employeur.
Par ailleurs, les psydesigners peuvent œuvrer dans plusieurs secteurs. Même si les géants du numérique comme Apple sont les leaders du marché, d’autres entreprises recrutent dans ce domaine. C’est le cas de l’armée, de Meta, de Microsoft, et de plusieurs industries françaises.
Et la rémunération ?
Comme le métier de psydesigner n’est qu’à ses débuts, il n’y a pas d’étude spécifique concernant les salaires. De plus, il n’y a que peu de spécialistes actuellement, ce qui rend l’analyse difficile. Mais avec l’évolution de l’IA, un psydesigner pourra gagner une rémunération aisée, surtout avec les demandes.
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