Ransomware : « Ne payez plus de rançon ». La Maison-Blanche persuade la France et plus de 40 autres pays

Ransomware : « Ne payez plus de rançons ». La Maison-Blanche persuade la France et plus de 40 autres pays

Comment venir à bout de ces attaques de ransomware à répétition qui gagnent en ampleur et en sophistication ? Pour la Maison-Blanche, il suffirait de ne plus payer les cybercriminels. Les États-Unis ont persuadé la France et plus de 40 autres pays à s'engager dans cette voie. 

Ransomware : arrêter de payer les rançons 

Pour Brett Callow, analyste de cybermenaces chez Emsisoft (une société de cybersécurité néo-zélandaise), les attaques de ransomware continuent d'exister tout simplement parce qu'elles sont lucratives. Tant que les victimes payent les criminels, ces attaques continueront d'augmenter crescendo.

Couper le flux d'argent, autrement dit, arrêter de payer les rançons, dit-il, reste l'une des meilleures stratégies pour stopper ces attaques. Les experts en cybersécurité de la Maison-Blanche partagent visiblement la même vision des choses. Ils l'ont fait savoir à ses alliés lors du sommet international de la Counter Ransomware Initiative (CRI).

La CRI, une initiative dirigée par la Maison-Blanche, se fixe comme objectif de renforcer la coopération internationale en matière de ransomware. Créée en 2021 avec 30 pays membres, l'initiative compte aujourd'hui 48 pays et organisations. 

Chaque année, La Maison-Blanche organise le sommet international de la CRI les 31 octobre et 01 novembre. La réunion d'hier s'est focalisée sur 3 points essentiels, dont la riposte des attaques de ransomware. Pour répliquer, la Maison-Blanche propose à ses alliés de ne plus payer de rançons.

La France s'est déjà engagée auprès de 40 autres pays

Le troisième sommet annuel de lutte contre les ransomwares dirigé par la Maison-Blanche, a commencé hier. La réunion présentait plusieurs points de discussions clés, parmi lesquels l'engagement des États membres de ne pas payer de rançons.

Anne Neuberger, conseillère adjointe à la sécurité nationale des États-Unis pour la cybersécurité et les technologies émergentes apporte des précisions sur la question lors d'un point de presse. La plupart des pays membres de la CRI, dit-elle, dont la France, ont déjà prévu de signer l'engagement.

Un haut responsable de l'administration Biden précise que l'ensemble des 48 pays n'ont pas encore signé l'engagement. « Nous sommes encore en quelque sorte dans les dernières difficultés pour convaincre chaque membre de s'inscrire », explique-t-il, en ajoutant que l'étape franchie est déjà un « très grand pas en avant ».

Selon Neuberger, la CRI créera également une plateforme de partage d'informations pour échanger rapidement des informations sur les indicateurs de menace entre tous les pays membres. Une liste noire de portefeuilles sera également mise à disposition de ces derniers. Cela leur permettra de suivre les transactions des cybercriminels.

Neuberger a ajouté que cet effort utiliserait l'intelligence artificielle pour analyser la blockchain en vue d'identifier les fonds illicites. La France a toujours adopté cette position. Le gouvernement et les autorités compétentes (notamment l'ANSSI) encouragent les victimes à ne pas payer de rançon afin de ne pas encourager les cybercriminels. C'est tout naturellement que le pays s'aligne à cette proposition de la Maison-Blanche

 

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