Le cloud gaming de Google Stadia passe au modèle de partenariat en marque blanche, sous la marque Google Stream

Stadia, la plate-forme de axée sur la consommation a manqué de succès. L'entreprise décide de la transformer en partenariat en marque blanche sous le nom de Google Stream.

 Google a connu des années de succès limité avec son service de gaming Stadia. Très récemment, Business Insider a annoncé que la société vise à vendre la technologie à d'autres sociétés partenaires. 

L'imprévisible échec de Stadia

Suite à son grand lancement en 2019, Stadia a connu un succès limité. Pour ceux qui avaient des vitesses Internet élevées près des data centers Google, elle s'est avérée efficace. Quand bien même, la technologie a échoué. Apparemment, la plate-forme n'avait pas de jeux exclusifs alors que Google déboursait plusieurs millions pour sécuriser les ports de jeux facilement accessibles ailleurs.

A cause de son modèle de tarification, les joueurs étaient obligés d'acheter des jeux individuellement. Par ailleurs, elle manquait de soutient venant de Google et n'apparaît sur Android et Google TV qu'après un an et demi.

Selon Insider, Stadia visait un million d'utilisateurs actifs par mois d'ici la fin de 2020. Malheureusement, cet objectif est raté de 25%.

Le service cloud gaming de Google va donc être reconditionné en un produit en marque blanche et portera le nom de Google Stream. Il s'alliera à des partenaires tels Peloton, Capcom et Bungie.

Google Stream, un partenariat en marque blanche

Google Stream consiste désormais à reconditionner la technologie back-end pour d'autres entreprises.

Peloton, le fabricant d'équipements d'exercice par exemple, usera de celle-ci pour prendre en charge les jeux fonctionnant sur ses vélos.

Par ailleurs, Bungie, le développeur de jeux vidéo le plus connu pour Halo et Destiny a également rejoint le groupe. D'après Insider, les deux sociétés ont fait des progrès « considérables » pour parvenir à un accord permettant au développeur de lancer son propre service de streaming.

Un accord est également en cours de discussion avec l'éditeur de jeux japonais Capcom. Pour lui, la plateforme va  permettre aux joueurs d'essayer des démos de jeux sur son site Web.

Les acquisitions dominent l'industrie des jeux

Les activités de fusion et d'acquisitions contribuent à décider des entreprises qui réussiront à créer un service de jeu en nuage grand public. Jusqu'à maintenant, est en tête, il détient à la fois la marque de jeu Xbox et la plate-forme cloud Azure.

La société dispose d'un service de jeu en nuage bêta et d'un abonnement « Game Pass », permettant d'accéder à plusieurs titres sans frais supplémentaires. En 2020, elle a acquis l'éditeur de jeux ZeniMax/Bethesda pour 7,5 milliards de dollars, lui donnant des franchises comme The Elder Scrolls, Fallout, Doom et Quake.

Encore, cette année, elle a époustouflé avec son annonce d'acquisition de l'éditeur Activision Blizzard pour 68,7 milliards de dollars. Celle-ci lui permettrait d'obtenir entre autres Call of Duty, World of Warcraft, Diablo, Overwatch et Candy Crush. Cependant, l'acquisition n'est pas encore été finalisée, menaçant les contrats d'Activision avec Google Cloud.

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1 commentaires

1 commentaire

  1. « L’imprévisible échec de Stadia » ?
    99% des gamers le prévoyaient à cause de leur modèle économique inadapté.

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