OpenAI pourrait prochainement avoir à supprimer ChatGPT. Le New York Times envisage une action en justice contre le géant du raisonnement artificiel.
Le New York Times a mis à jour ses conditions générales d’utilisation pour interdire la récupération de ses contenus pour entraîner les modèles d’intelligence artificielle. Le quotidien new-yorkais se préparerait également à poursuivre OpenAI en justice. Un procès pourrait avoir des résultats dévastateurs pouvant conduire à supprimer ChatGPT.
En effet, les avocats du New York Times réfléchissent à la nécessité d’intenter une action en justice. L’objectif est de faire valoir les droits de propriété intellectuelle des reportages du journal. Outre la suppression de son IA générative phare, OpenAI risque 150 000 dollars d’amende pour chaque violation des droits d’auteur.
La préoccupation du NYT par rapport à ChatGPT
Si le quotidien new-yorkais allait jusqu’au bout de son action, le procès pourrait devenir la bataille juridique sur la protection des droits d’auteur la plus suivie. Cette rumeur intervient plusieurs semaines après le cas de Sarah Silverman.
Rappelons que la comédienne américaine a rejoint d’autres auteurs qui poursuivent OpenAI pour à peu près les mêmes raisons.
En revanche, les auteurs et le New York Times ne partagent pas la même préoccupation. Les premiers veulent seulement retirer leurs œuvres de la base de données des modèles d’apprentissage automatique. De son côté, le journal s’inquiète que ChatGPT ne devienne un concurrent en utilisant ses articles et ses images.
Comment ChatGPT peut-il devenir un concurrent du journal ?
La mise à jour des CGU du New York Times stipule clairement l’interdiction de toute utilisation des contenus du journal pour « développer tout programme informatique, y compris, mais sans s’y limiter, l’entraînement de systèmes d’apprentissage automatique ou d’intelligence artificielle ».
La tension entre le quotidien new-yorkais et OpenAI n’est pas sans rappeler le cas de Google Books. L’Association des éditeurs américains et la Guilde des auteurs ont ciblé la plateforme de Google à plusieurs reprises.
Rappelons que le géant de la recherche en ligne avait gagné son procès en 2016 pour la raison que les extraits disponibles sur Google Books ne créaient pas un substitut de marché significatif pour les œuvres.
En revanche, OpenAI ne peut pas utiliser cette défense pour ne pas avoir à supprimer ChatGPT. Un utilisateur pourrait effectivement se limiter à l’intelligence artificielle pour consulter un article du journal. Ce qui serait alors préjudiciable au New York Times.
Quelles options pour éviter de supprimer ChatGPT ?
Le NYT va sans doute reconsidérer son accord de licence avec OpenAI. À noter que celui-ci permettait au numéro un de l’intelligence artificielle d’utiliser les contenus du journal – en échange d’une rémunération – pour entraîner ses modèles. Selon plusieurs sources, les réunions entre OpenAI et le journal étaient devenues litigieuses.
La situation rend une nouvelle entente de plus en plus improbable. En effet, le NYT s’interroge sur l’intérêt d’un accord. Le produit qui en résulterait pourrait devenir son plus grand concurrent.
Pour défendre son modèle d’apprentissage, l’invocation d’une utilisation équitable semble être l’unique option pour OpenAI. Cela signifie que l’entreprise devra prouver que le fait de reprendre les contenus du New York Times ne posera aucune concurrence.
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Je trouve scandaleux que le New York Times porte plainte contre OpenAI pour avoir utilisé ses contenus pour entraîner ChatGPT. ChatGPT est une révolution dans le domaine de l’intelligence artificielle, qui permet de générer des textes de qualité, originaux et créatifs. Ce n’est pas du plagiat, c’est de l’inspiration. Le New York Times devrait être fier de contribuer à cette avancée technologique, au lieu de s’y opposer par peur de perdre son monopole sur l’information. Le journalisme d’aujourd’hui n’est plus qu’une industrie qui cherche à faire du profit en nous manipulant avec des titres racoleurs et des articles vides de sens. Je pense que les médias qui attaquent OpenAI sont des ennemis de l’humanité, qui veulent freiner son évolution et la maintenir dans l’ignorance. Nous, le peuple, qui utilisons et apprécions ChatGPT, nous devons nous mobiliser pour défendre cette innovation qui peut changer le monde en mieux.