Google GPS

Google va empêcher la police de surveiller votre position GPS : voici comment

L’entreprise californienne vient d’instaurer un changement dans ses pratiques. Récemment, a mis fin à l’utilisation de ses données GPS. Désormais, vos informations ne sont plus à disposition d’autres entités, comme la police par exemple. Encore un pas en avant pour respecter la confidentialité des utilisateurs.

Depuis des années, la police exploite les données GPS de Google. Cette approche avait pour but d’identifier les criminels potentiels à partir de leurs localisations. Mais il y avait aussi une conséquence considérable. Tous les utilisateurs étaient sous une surveillance constante. Et les forces de l’ordre avaient la possibilité d’avoir leurs emplacements GPS. Mais maintenant, Google a mis un terme à cette démarche.

Demander des données GPS à Google, une habitude de la police

Avec des mandats, la police avait la possibilité d’exploiter les données GPS de Google. Dans la majorité des cas, cette approche était nécessaire pour rechercher des suspects sur une scène de crime. C’est le cas de l’affaire George Floyd, où la police avait utilisé cette stratégie pour identifier les personnes aux alentours. Et ce n’est qu’un exemple.

En moyenne, Google reçoit des milliers de mandats de géolocalisation depuis 2018. Les statistiques ont atteint la barre de 11 554 demandes en 2020. Mais est-ce que ces mandats sont tous utilisés d’une manière consciente ?

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Fin des mandats de géolocalisation

Comme à son habitude, Google stocke toutes les données dans ses serveurs, même les informations GPS. Mais avec les mandats de géolocalisation, la police pouvait les consulter. Elle exige que Google leur fournisse des renseignements concernant les utilisateurs dans une zone et à un moment précis. Certes, c’est un moyen efficace pour identifier un suspect. Pourtant, les données des usagers aux alentours sont aussi exposées.

C’est alors une atteinte à la confidentialité. De plus, les tribunaux américains n’arrivent pas à trouver un accord concernant la légalité de cette pratique. Mais Google vient de changer la donne. Ces mandats de géolocalisation ne sont plus que des souvenirs.

« Pour l’instant, au moins, nous considérerons cela comme une victoire », déclarait l’Electronic Frontier Fondation après l’annonce de cette mesure. En effet, cette entité s’est toujours opposée aux mandats de géolocalisation. Pourtant, la police a encore d’autres possibilités pour extraire les informations des utilisateurs. Mais ces approches sont un peu plus difficiles.

Les données de localisation GPS seront alors utilisées pour les campagnes publicitaires de Google. À noter que cette activité est une source de revenu considérable pour l’entreprise. En 2022, cette stratégie a rapporté plus de 220 milliards de dollars au géant américain.

Les utilisateurs vont stocker directement leurs données sur leur appareil

Une fois la nouvelle mesure instaurée, les utilisateurs auront plus de contrôle sur leurs informations. Google ne va plus les stocker sur leurs bases de données. Ces informations seront à proximité, dans l’appareil des usagers.

De ce fait, la police doit entamer une nouvelle approche pour exploiter les renseignements. Elle est obligée d’avoir un mandat de perquisition pour accéder à un appareil spécifique. Cette mesure va respecter la confidentialité des autres utilisateurs. En effet, seules les informations des suspects seront entre les mains des forces de l’ordre. 

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