Thésée, une entreprise spécialisée dans la cartographie RGPD vient d’inaugurer l’édification d’un data center à Aubergenville. A la différence de ses anciennes infrastructures, il s’agit là de son premier centre de traitement de données 100 % français. Selon la société, ce n’est qu’une première et celle-ci prévoit de construire, sur ses 3 hectares de terres, 5 autres data centers.
Aubergenville : la construction de 6 data centers prévue dans la région
Ça y est. La zone d’activités du Clos-Reine, à Aubergenville, deviendra un site pour data centers. Thésée, une entreprise française, vient d’y poser sa première pierre. Notons qu’il s’agit de son tout premier centre de traitement de données, et certainement pas le dernier, dans la région.
Christophe Bouniol, directeur de Thésée laisse échapper la suite du projet durant l’événement. L’enseigne envisage, en effet, d’agrandir son parc quitte à en faire un campus pour data centers. Ce dernier sera composé de six bâtisses auxquelles s’ajouteront des salles informatiques qui s’étaleront sur une surface de 30 000 mètres carrés.
Un projet ambitieux à 100 millions d’euros
La première construction sera réalisée sur 6 000 mètres carrés. Celle-ci sera ensuite conçue avec deux salles destinées à conserver les données clients. En ce sens, Thésée compte aussi bien des habitués des secteurs publics que privés. Afin d’atteindre les sommets, celle-ci entrevoit la construction d’un bâtiment tous les 10 mois. Ce projet ambitieux sera mis en œuvre pour un montant total de 100 millions d’euros.
Comment Thésée assure-t-elle la protection de ses données clients ?
Le côté 100 % « made in France » apporte de nombreux avantages dans le secteur informatique. En agissant de la sorte, « on échappe ainsi à la loi américaine Cloud Act qui oblige à transmettre à la justice les données des clients ». Sur ce point, la législation est très stricte. Or, dans le cas présent, aucune mesure ne peut contraindre la sécurité des données.
Une solution à l’impact environnemental des data centers
Thésée a également pensé à l’impact environnemental dans la constitution de son data center. En effet, le nouvel édifice sera profitable pour les clients, mais aussi pour tout l’environnement qui nous entoure. Si les chalands sont amenés à payer leurs propres factures, la société avance la technologie « free cooling » signée Siemens. Cette technique est adoptée au système de refroidissement du data center, empêchant l’air de pénétrer dans le bâtiment.
Comment fonctionne la technologie « free cooling » ?
Tout d’abord, des échangeurs de chaleur viennent diminuer la température ambiante des salles informatiques. Cette intervention refroidit ensuite les machines de manière conséquente, soit jusqu’à 85 %. Afin d’assurer le refroidissement des 15 % restants, on aura recours à des méthodes classiques. Ce mix de techniques permet d’afficher une meilleure efficacité énergétique qu’un data center traditionnel. L’écart serait de l’ordre de 30 % à 35 %. L’absence de combustible dans ce processus constitue, par ailleurs, un véritable atout refroidissement. Cela protège des incendies éventuels.
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