Scarlett Johansson, une actrice de renommée mondiale, a récemment fait les gros titres en intentant une action en justice contre une application d’IA qui a abusé de son image sans autorisation pour une publicité en ligne.
Cette actrice se trouve au centre d’une vive polémique. Une application d’IA a audacieusement exploité son nom et son image dans une publicité, sans son consentement. Le monde de l’IA et l’actrice se sont retrouvés à couteaux tirés à cause de cela.
L’actrice nommée Johansson conteste la publicité IA utilisant son image sans autorisation
La plateforme X, autrefois connue sous le nom de Twitter, a diffusé cette publicité de 22 secondes. Elle était l’œuvre de Lisa AI : 90’s Yearbook & Avatar, une application qui a mis en scène l’actrice grâce à l’IA. Les images de Johansson, utilisées sans autorisation, ont été manipulées pour fabriquer une mise en scène fictive.
La réaction de l’actrice ne s’est pas fait attendre. Après avoir découvert l’annonce, les représentants de l’actrice ont pris les mesures nécessaires. Kevin Yorn, son avocat, a clairement affirmé à Variety que cette société n’associait pas l’actrice. Il a ajouté qu’il saisirait la justice, montrant la gravité de la situation. La publicité, de ce fait, a été supprimée.
Pour les curieux, cette vidéo débute avec des images de Johansson sur le plateau du film Marvel, Black Widow. Puis, des photos, clairement créées par l’IA, prennent le relais, accompagnées d’une voix imitant l’actrice. Le but ? Promouvoir l’application de Lisa AI. Mais en petits caractères, on pouvait lire : « Images produites par Lisa AI. Cela n’a rien à voir avec cette personne. »
L’exploitation des célébrités par l’IA : un problème récurrent
Johansson n’est pas la seule actrice à être confrontée à l’IA. Récemment, Tom Hanks a également sonné l’alarme. Sur Instagram, il a averti ses fans d’une publicité pour un soin dentaire qui utilisait son visage, généré par l’IA. Il a clarifié qu’il ne s’associait en aucun cas à cette promotion.
Sarah Silverman et d’autres artistes ont également exprimé leur mécontentement. Ils accusent OpenAI et Meta, la maison mère de Facebook, de violer leurs droits d’auteur. Selon eux, ces sociétés ont formé leurs modèles d’IA à partir de leur travail, sans leur accord.
Ce n’est pas la première fois que Johansson voit son image utilisée à son insu. Elle avait déjà évoqué en 2018 les deepfakes. Ces vidéos modifient artificiellement les visages, créant ainsi de faux contenus souvent inappropriés. À l’époque, elle soulignait le danger d’un Internet où rien ne peut empêcher l’utilisation abusive de son image.
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