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Adobe avait promis une IA éthique, ce qu’elle a fait est pire que la concurrence

Lorsqu'il s'agit de générateurs d'images basés sur l'intelligence artificielle, Midjourney et DALL-E figurent parmi les plus performants. Toutefois, ils sont souvent critiqués pour les questions de droits d'auteur. Adobe présentait donc son Firefly comme un exemple d'éthique dans ce domaine. Mais contrairement aux promesses d'Adobe, il semble que Firefly ait dévié de cette voie éthique.

Adobe, célèbre pour ses logiciels tels que Photoshop et After Effects, a présenté Firefly comme un exemple d'éthique dans le domaine mouvementé des IA génératives. À titre comparatif, Adobe a souligné que des entités comme OpenAI ont balayé internet pour former leur célèbre modèle . Ils ont absorbé images et textes sans le consentement des auteurs. Cette pratique a provoqué des remous et des refus de la part de grands noms, comme le New York Times.

En revanche, Adobe affirmait se concentrer sur l'utilisation d'images soit libres de droit, soit propriétaires. Mais le voile se lève sur une réalité moins idyllique.

Adobe Firefly respecte-t-il ses engagements sur les droits d'image ?

La situation se corse lorsque l'on découvre que ces images d'autres IA ont été mélangées dans la base de données de Firefly. Adobe avait promis une base constituée uniquement d'images libres de droit ou lui appartenant.

Il s'avère cependant que la réalité est bien différente. La firme a également exploité son propre marché d'images en ligne, où les utilisateurs peuvent vendre leurs photos, pour enrichir cette base.

Ironiquement, environ 5 % de ces images provenaient de créations artificielles. Ce revirement pourrait être le scénario idéal d'un film où le héros réalise que son allié est en réalité son ennemi.

Les risques légaux liés à l'IA générative

Notons qu'Adobe, en utilisant des images générées par IA de sources externes, n'a pas enfreint directement le droit d'auteur américain, qui ne protège pas ces œuvres.

En revanche, en absorbant ces images, Firefly a indirectement utilisé du contenu qui pourrait être soumis à des droits d'auteur. Cela place donc Adobe, selon moi, dans une zone grise, car oui, il flirte avec des risques légaux non négligeables.

Si un artiste reconnaît son travail ou son style dans une création de Firefly utilisée commercialement, Adobe pourrait se retrouver au cœur d'un procès retentissant. Cette situation met Adobe dans une position délicate, ses clients attendant des réponses sur l'éthique.

La découverte des secrets de Firefly par Adobe révèle une réalité moins brillante que ce qu'Adobe avait promis initialement. La vraie question demeure : Adobe ajustera-t-elle sa voile éthique ou continuera-t-elle dans cette direction controversée ?

Qu'en pensez-vous ? Firefly respecte-t-il vraiment ses promesses d'éthique ? Partagez vos avis en commentaire !

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