C’est une habitude maintenant chez les escrocs. Ils s’insinuent de plus en plus et insidieusement dans notre quotidien pour nous piéger plus facilement. Avec des formalités aussi banales que les amendes et les contraventions, ils peuvent soutirer de l’argent à leurs victimes. Soyez vigilants !
De fausses amendes déposées dans votre boîte aux lettres
Les fraudeurs se font souvent passer pour un organisme ou une institution légitime pour vous extorquer de l’argent ou voler vos informations personnelles (notamment les coordonnées bancaires). Ils peuvent vous contacter par téléphone ou via mail. Ce sont les méthodes les plus largement utilisées.
Ils peuvent également vous contacter par courrier, comme avec ces « fausses amendes », une arnaque qui circule de plus en plus ces derniers temps en France. Les habitants de la commune de Saleilles dans les Pyrénées-Orientales ont d’ailleurs lancé l’alerte face à l’ampleur des attaques.
Comment se déroule cette arnaque ? Les escrocs déposent tout simplement un avis de contravention dans la boîte aux lettres des cibles. Les documents falsifiés ressemblent à s’y méprendre aux avis officiels. Ils attendent ensuite que les victimes effectuent le paiement.
La lettre dispose d’un QR code qui invite les victimes à payer la contravention en ligne. Ce code les dirige vers un site frauduleux qui, là aussi, est une copie du site de l’ANTAI (agence nationale de traitement automatisé des infractions).
Avis de contravention : comment distinguer le vrai du faux ?
Les escrocs ont minutieusement conçu les faux documents pour tromper votre vigilance. Au-delà de l’en-tête parfaitement imitée, le numéro d’immatriculation indiqué ainsi que l’adresse correspondent à ceux de la personne ciblée. Face quoi, n’importe qui peut se faire piéger.
Néanmoins, il y a moyen de vérifier la légitimité d’un avis de contravention. Il suffit de vérifier toutes les données mentionnées sur le document. Sur un avis officiel, les informations suivantes sont renseignées : marque et modèle du véhicule, numéro d’immatriculation, lieu de l’infraction, date et vitesse contrôlée…
Sur un document falsifié, les escrocs ne mentionnent pas certaines informations, comme le modèle du véhicule. Seules la marque et l’immatriculation sont indiquées. Par ailleurs, en scannant le QR code, prenez toujours le temps de vérifier l’URL du site. Vous verrez qu’il ne s’agit pas d’un site officiel .gov.
En cas de doute, rendez-vous directement sur le site web de l’ANTAI. Connaître les techniques d’attaque des escrocs vous amène à être plus prudent à la réception d’un avis de contravention. Cela vous pousse à vérifier s’il s’agit d’un faux document ou d’un courrier officiel. En tout cas, les gendarmes enquêtent déjà sur l’affaire.
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