De nos jours, le métier de Business Analyst intéresse fortement. Cela séduit par sa rémunération plutôt attractive. C’est une profession qui relève de compétences bien précises ainsi que des rôles et missions bien fondés. En quoi consiste ce métier ? Nous en parlons.
Qu’est-ce qu’un Business Analyst ?
L’individu exerçant le métier de business analyst (analyste d’affaires – code rome M1805) est en quelque sorte un consultant fonctionnel. Il se spécialise dans l’étude du Système d’Informations (SI) d’une entreprise. En d’autres termes, c’est un chargé d’étude en organisation et en informatique. Ce spécialiste est rattaché aux directions opérationnelles et à la Direction des Systèmes d’Information (DSI). Le plus souvent, on le retrouve au sein des grandes sociétés qui détiennent plusieurs filiales ou activités. Les TPI quant à eux, le conçoivent comme étant un consultant individuel.
Quels sont ses rôles au sein d’une entreprise ?
Son rôle varie en fonction de l’entreprise pour laquelle il propose ses services. Mais en gros, le business analyst s’occupe d’analyser en détail tous les besoins de l’organisation. Qu’il s’agisse de moyens matériels, informatiques, humains, financiers ou stratégiques, le Data Analyst doit s’en assurer. L’objectif étant de garantir l’essor de chaque projet organisationnel. Il détermine aussi les objectifs à atteindre ainsi que la politique commerciale à adopter. C’est un grand pilier pour la société.
Le business analyst dans son rôle d’interface
Le consultant fonctionnel est l’intermédiaire entre les départements opérationnels et le service informatique. Il communique les informations utiles, appuie puis conseille ses supérieurs sur les problématiques relatives à sa fonction. Son intervention facilite les échanges.
Un gestionnaire de projet
Le business analyst gère entièrement les activités de l’entreprise, du placement des acteurs jusqu’à toute réalisation. Outre la planification de son travail, il partage les tâches des équipes, le suivi des étapes et la bonne mise en œuvre des projets. Autrement dit, il détermine les missions de chacun, les stratégies à adopter et les moyens à utiliser. Il prépare et contrôle les budgets, le planning et les résultats attendus. Cela l’amène à être très attentif à l’égard du tableau de bord et aux principaux indicateurs de performance. C’est lui qui s’occupe d’informer la hiérarchie sur l’avancée des activités et, le cas échéant, de toute anomalie importante.
Un bon gestionnaire financier
Le business analyst reste en étroite relation avec le comptable. Pour cela, il établit une base de données. Celle-ci inclut les chiffres provenant des commerciaux, des projections, des outils de pilotage et des tableaux de bord. En bref, il exploite toutes les informations financières pour une pérennisation des activités.
Le business analyst : manager de ressources
En cas de besoin, le professionnel peut remplacer ou compléter le manager de ressources. Cette fois, son rôle sera de gérer les ressources humaines indispensables au développement d’un projet de l’entreprise.
Focus sur les missions du business analyst
Ses missions consistent généralement à récolter toutes les informations indispensables à la société.
Établissement du cahier des charges
Le business analyst rédige un cahier des charges pour évoquer les besoins et les faire savoir. Plus précisément, il informe sur tous les coûts et budgets prévisionnels.
Anticipation de l’évolution des coûts
Ni une baisse, ni une hausse des coûts n’est bonne pour l’entreprise. Une des missions du business analyst est alors d’anticiper ces évolutions. Le cas contraire, il doit rapidement prendre les mesures correspondantes.
Réalisation de l’étude qualitative et quantitative
L’entreprise se base principalement sur l’étude qualitative et quantitative dans la prise de décisions. Dès lors, la réalisation de celle-ci est une mission du business analyst.
Quelles sont les qualités et compétences nécessaires pour devenir business analyst ?
Trois grandes qualités doivent obligatoirement caractériser un business analyst. Il devra tout d’abord s’amer d’excellentes capacités d’analyse, en vue assurer les suivis demandés par l’entreprise. Ensuite, une grande polyvalence est nécessaire pour assurer ses fonctions tant sur le plan informatique que sur les directions opérationnelles. Pour finir, cette personne devra être dotée d’un incroyable sens de la communication. Il est, en effet, en relation avec tous les membres d’une société. Il doit être apte diriger des réunions, faire des synthèses et s’entretenir avec différents interlocuteurs. De là apparaît également l’importance de la maîtrise de plusieurs langues. On notera aussi qu’un analyste doit avoir une grande capacité d’écoute, une diplomatie incomparable et une créativité infinie.
Mais pour quel salaire ?
L’entreprise fixe le salaire d’un business analyst selon ses responsabilités et son secteur. De ce fait, il pourrait varier en fonction de la taille de l’organisation. En outre, il dépend de la situation géographique, ce qui fait qu’il est beaucoup plus élevé dans la région parisienne que dans tout le reste de la France. Par ailleurs, les primes sont minoritaires. Cela veut dire que le montant du salaire dépend uniquement du salaire de base.
Dès lors, un business analyst perçoit en moyenne entre 40 000 et 50 000 euros bruts par an, c’est-à-dire 3 300 à 4 200 euros par mois. Son salaire mensuel oscille ainsi entre 2600 et 3 200 euros nets. Un débutant en la matière est rémunéré d’environ 2 000 euros par mois. Il faut cependant considérer les évolutions salariales. Pour un profil sénior avec plus de 20 ans d’expériences, il est possible d’avoir une rémunération brute de 100 000 euros par an.
Quelles sont les formations à suivre pour en devenir un ?
Un business analyst se trouve entre le service informatique et les directions opérationnelles. De ce fait, une formation technique (issue des grandes écoles d’Ingénieur), une formation en commerce, en finance ou en informatique sont les voies à suivre pour exercer le métier. Les diplômes universitaires de niveau Master 2 sont privilégiés. Toutefois, un business analyst devrait idéalement avoir des expériences réussies en la matière. A cela s’ajoute une large connaissance du domaine, un grand savoir des opportunités, des perspectives et des facteurs de blocages du métier. Cela dit, une formation professionnalisante permettra de cerner les différentes problématiques.
Qui sont les principaux employeurs ?
Le métier se trouve dans le domaine de l’audit. Par conséquent, les employeurs sont constitués principalement de cabinets d’audit. Notons que certaines grandes entreprises qui alternent cette fonction s’intéressent également à ce profil.
- Partager l'article :