Les données s’ouvrent pour lutter contre la pandémie de COVID-19. L’Agence nationale de santé publique met ses données sur le coronavirus à disposition de tous en Open Data, tandis que l’entreprise Tableau se charge de faciliter l’accès aux datasets de la John Hopkins University.
Afin d’éradiquer la pandémie de COVID-19, toutes les armes à disposition de l’humanité doivent être exploitées. Partout dans le monde, les technologies telles que le Big Data et l’IA sont déjà largement utilisées pour tenter d’enrayer la propagation du coronavirus.
De même, de nombreux gouvernements cherchent à exploiter les données de géolocalisation des smartphones pour s’assurer que le confinement soit respecté. À présent, ce sont les données ouvertes ou Open Data qui pourraient jouer un rôle majeur dans ce combat.
Sur le portail de données publiques français data.gouv.fr, différents jeux de données issus de l’Agence nationale de santé publique et liés à la pandémie sont désormais mis à disposition de tous depuis le 21 mars 2020.
Parmi les informations accessibles, il est notamment possible de consulter le nombre de passages aux urgences pour suspicion de Covid-19. Ces données sont triées en fonction de l’âge, du sexe et du département des patients.
Il est aussi possible de connaître le nombre d’hospitalisations parmi ces passages aux urgences, ou encore le nombre d’actes médicaux provenant de SOS médecins.
À travers cette initiative, l’objectif de l’organisme gouvernemental Santé publique France est d’offrir une vue d’ensemble sur la propagation du virus sur le territoire. Un atout nécessaire pour pouvoir enrayer cette propagation.
Pour l’heure, Santé publique France précise toutefois que certains fichiers peuvent comporter des anomalies. Les utilisateurs sont appelés à les signaler et à apporter des informations plus justes.
COVID-19 : Tableau facilite l’accès aux données de la John Hopkins University
https://www.youtube.com/watch?v=9soBsFM3rAI
En parallèle, l’entreprise Tableau s’est chargée de rendre les données du Center for Systems Science and Engineering (CSSE) de l’université américaine Johns Hopkins University (JHU) accessibles à tous. Les données sont préparées et ouvertes à tous sous la forme d’un tableau de bord ou d’un dataset au format Google Sheet ou CSV.
Pour rappel, la JHU a mis au point un tableau de bord de la propagation du virus qu’elle met à jour en continu en se basant sur les cas confirmés officiellement dans le monde entier. Cependant, jusqu’à présent, il pouvait être complexe d’extraire les données soi-même à partir du répertoire GitHub pour les analyser.
Tableau à donc décidé de se charger directement du processus ETL et de proposer le résultat sur son COVID-19 Data Resource Hub. Les données sont proposées aux formats .hyper et .tde, les formats propriétaires de Tableau, ou aux formats Google Sheet et CSV pour une compatibilité étendue à une large gamme d’outils.
Grâce aux efforts de Tableau ou de Santé publique France, les chercheurs du monde entier peuvent accéder aux données sur le coronavirus SARS-CoV-2 et les exploiter à leur guise pour contribuer à la lutte contre le fléau. Face à cette menace d’une envergure inédite, la technologie est l’arme la plus précieuse de l’humanité…
Snowflake propose une base centralisée d’informations vérifiée sur l’incidence du Covid-19
La plateforme de données Cloud, Snowflake, contribue elle aussi à la lutte contre le COVID-19 en collaboration avec Starschema. Ce spécialiste des services Data propose une base centralisée d’informations vérifiée sur l’incidence du Covid-19 à travers le monde sur le Snowflake Data Exchange.
En s’appuyant sur ces données, les organisations pourront évaluer les plans d’urgence et prendre des décisions en s’appuyant sur les données en temps réel afin de répondre à l’urgence sanitaire mondiale.
Grâce à Snowflake, Starschema a pu agréger les données épidémiologiques de plusieurs sources et les réunir au sein d’une source unique d’informations cohérentes. De plus, ces données peuvent être enrichies à l’aide d’autres informations pertinentes telles que les densités de population ou la géolocalisation…
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merci et bravo.
Faisons en sorte que ces données servent à l’ensemble de la communauté scientifique, et à la recherche de façon à modéliser l’évolution de cette épidémie.
Dans le but de déterminer le moyen le plus efficace de contrôler et de bien comprendre les mécanismes servants à sa propagation.