Un nouveau partenariat se crée entre Equinix et l’Université nationale de Singapour. L’alliance vise notamment à analyser la potentialité de l’hydrogène des piles combustibles afin de l’utiliser comme source de carburant vert pour les data centers.
Equinix teste les piles combustibles pour alimenter les infrastructures data center
Equinix a annoncé officiellement son partenariat avec le CERT (Centre de recherche et de technologie énergétique) du Collège de conception et de l’Université nationale de Singapour (NUT). Le but de la collaboration est en fait d’examiner les technologies de production d’électricité sur site pour les granges de bit du futur. D’après la déclaration d’Equinix, l’étude comparera l’efficacité des piles combustibles à membrane échangeuse de protons (PEM) avec les technologies de générateurs linéaires flexibles en carburant. Et ce, afin de fournir de l’énergie aux data centers. C’est un projet résultat du protocole d’accord entre les deux entités. Cela dit, le CERT se chargera d’analyser les technologies pour en conclure leur viabilité à opérer à grande échelle.
Comment l’entreprise va-t-elle s’y prendre ?
Dans le cadre de cet accord, Equinix projette de déployer des projets de preuve de concept dans son réseau mondial de data centers. Cela dit, il s’agit des projets pour des tests en conditions réelles. En fait, les piles combustibles produisent bien de l’électricité en utilisant de l’hydrogène comme électrolyte. Dès lors, Equinix déclare que dans un premier temps, le projet évaluera l’adéquation des technologies aux data centers tropicaux. Pour cela, il prendra en compte les conditions climatiques locales. Cela inclue même les contraintes du site, de la demande d’énergie, de la chaîne d’approvisionnement, des capacités de stockage de carburant ainsi que des politiques réglementaires.
Le directeur général d’Equinix d’Asie du Sud Yee May Leong a donné son avis sur le sujet. D’après lui, l’écologisation des opérations de data centers peut stimuler l’essor des activités durables dans l’ensemble du paysage économique. « Travailler avec des partenaires partageant les mêmes idées, tels que le Center for Energy Research & Technology de NUS nous donne l’expérience et l’expertise combinées pour faire progresser la croissance des économies numériques conformément aux obligations environnementales », a-t-il déclaré.
Equinix n’est pas le premier à vouloir se servir des piles combustibles pour les infrastructures de data center
En effet, Equinix ne se pose pas comme l’unique entreprise voulant l’hydrogène en tant que « source de carburant ». En fait, Microsoft a également révélé qu’il a testé avec succès un système de pile combustible à hydrogène. Celle-ci avait une capacité de 3 MW. D’ailleurs, ce dernier vise même à installer un système similaire dans un de ses data centers. Ainsi, ses ingénieurs auront apparemment la possibilité d’étudier la meilleure façon d’exploiter la technologie. Outre Equinix et Microsoft, NorthC a également annoncé son déploiement d’un module à pile combustible à base d’hydrogène. Néanmoins, dans son cas, il s’agit d’un remplacement de ses générateurs d’alimentation de secours. NorthC ne les prendra donc pas comme source d’alimentation principale.
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