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Google se retrouve au cœur d’une controverse suite à la fuite de courriels internes révélant des doutes importants sur son projet phare, l’IA Bard.
L’entreprise renommée pour ses avancées technologiques, a annoncé en février l’IA Bard, un chatbot destiné à concurrencer ChatGPT d’OpenAI. Cependant, des messages internes ont révélé des doutes profonds quant à l’efficacité de ce projet, remettant en question l’allocation importante de ressources. Alors, l’IA Bard est-elle une innovation révolutionnaire ou un investissement malavisé pour Google ?
Google avait de grands espoirs pour Bard, mais des interrogations surgissent sur son utilité
Lorsque Google a lancé son chatbot, l’IA Bard, en février, la société avait de grands espoirs pour ce joyau de l’IA générative. Pourtant, le lancement antérieur de ChatGPT par OpenAI avait semé le doute et poussé Google à investir massivement dans ce secteur. Mais aujourd’hui, des interrogations surgissent. Dans un chat Discord privé, plusieurs têtes pensantes de Google ont exprimé leurs réserves. Ils se demandent ouvertement si l’IA Bard vaut les ressources investies.
Bloomberg a révélé des commentaires de Cathy Pearl, une figure clé chez Bard : « Quelle est la réelle utilité des LLM ? » Et ce n’est pas tout. Dominik Rabiej, un autre acteur central de Bard, confiait son manque de confiance en l’IA, souhaitant une meilleure vérifiabilité des informations fournies.
L’IA Bard, les erreurs et le scepticisme au sein de l’entreprise
Il est évident que les chatbots IA ne sont pas infaillibles. Ainsi, l’IA Bard de Google a commis une bévue majeure en annonçant un cessez-le-feu entre Gaza et Israël, alors que la situation était tout autre. Mais Google reste défensif. Un porte-parole a répondu, affirmant que ces retours étaient courants et qu’ils cherchaient constamment à améliorer l’expérience utilisateur.
Pourtant, il semble que le scepticisme à l’égard de l’IA générative de Google ne soit pas nouveau. Une autre fuite a montré que, dès mai, des employés interrogeaient la stratégie agressive de Google en matière d’IA. Les remises en question s’accumulent, mettant en lumière une préoccupation croissante au sein même de l’entreprise.
