Selon Vitalik Buterin, créateur de l’Ethereum, le métavers de Mark Zuckerberg est voué à l’échec. Découvrez pourquoi cette figure éminente du Web3 ne croit pas au projet de Meta…
Les ambitions de Mark Zuckerberg pour le métavers peinent à convaincre les investisseurs. Au fil des six derniers mois, l’action Meta a d’ailleurs perdu plus de la moitié de sa valeur.
À présent, c’est au tour d’une figure éminente du Web3 de discréditer le nouveau projet du créateur de Facebook. Il s’agit de Vitalik Buterin, créateur de l’Ethereum : la deuxième cryptomonnaie la plus valorisée derrière le Bitcoin.
Selon lui, Zuckerberg et son entreprise Meta investissent des milliards de dollars pour créer des produits qui ne trouveront jamais de marché. Dans une publication en ligne datée du samedi 30 juillet, Vitalik estime qu’il est « beaucoup trop tôt pour savoir ce que les gens veulent réellement ».
Par conséquent, il prédit que « quoi que Facebook crée maintenant sera un échec ». Cette critique acerbe peut surprendre, car Vitalik Buterlin se définit lui-même comme un enthousiaste du métavers.
De plus, le succès du métavers de Meta serait certainement bénéfique pour lui. Deux cryptomonnaies basées sur la blockchain Ethereum, ETC et ETH, sont pressenties pour les futures transactions du métavers et du Web3.
Mark Zuckerberg est convaincu que son métavers va générer des milliards
Quoi qu’il en soit, Mark Zuckerberg est conscient que le succès n’est pas encore au rendez-vous. La division Reality Labs, en charge des projets métavers de la firme, vient d’enregistrer un déficit de 3 milliards de dollars au deuxième trimestre. Et les revenus devraient chuter encore plus lourdement au troisième trimestre.
Le chef d’entreprise reconnaît auprès des investisseurs que bâtir le métavers sera « évidemment une opération très onéreuse au fil des prochaines années », mais se dit convaincu que « développer ces plateformes déverrouillera des centaines de milliards de dollars, voire des billions, sur le long terme ».
Selon Mark Zuckerberg, le véritable point fort du métavers est de « permettre des expériences sociales plus profondes où l’on ressent une sensation de présence réaliste avec d’autres personnes, peu importe où elles sont ».
Qui veut vivre dans le métavers ?
Même si le métavers ne deviendra réalité que dans plusieurs années, les entreprises investissent déjà et achètent des propriétés virtuelles malgré l’absence de modèle économique établi.
Récemment, Yuga Labs est parvenu à attirer 4500 personnes dans une démo de son métavers Otherside. Ce projet suscite une curiosité grâce à la popularité des NFT Bored Ape Yacht Club de la firme californienne. Toutefois, on ignore pour l’instant ce qui suscitera l’engagement des investisseurs en dehors de la spéculation financière…
À l’heure actuelle, la seule audience enthousiasmée par l’idée de vivre dans un monde virtuel est celle des gamers. Or, cette communauté s’est montrée hostile aux tentatives de monétisation de l’industrie via les NFT ou d’autres technologies du Web3. C’est la raison pour laquelle Vitalik Buterin est convaincu qu’aucune tentative d’entreprise existante de création de métavers n’aboutira.
Quoi qu’il en soit, Meta prévoit de lancer son nouveau casque de réalité virtuelle Project Cambria d’ici la fin 2022. Cet appareil succédera à l’Oculus Quest 2, mais sera un appareil haut de gamme destiné principalement aux professionnels. Selon Mark Zuckerberg, « les gens vont être époustouflés par ce casque »…
https://www.youtube.com/watch?v=tgJ7m0Phd64
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