L’IA a réellement captivé l’attention l’année dernière. Ce terme était sur toutes les lèvres, mais un expert prévoit que cette technologie révolutionnaire pourrait connaître un ralentissement en 2024. Selon les prédictions de Rodney Brooks, ce sera une année difficile pour l’IA.
Un visionnaire technologique reconnu
Rodney Brooks, ancien directeur du laboratoire d’information et d’IA du MIT, est un expert reconnu des technologies émergentes. Il commente régulièrement l’évolution des technologies. Depuis 2018, il a émis de nombreuses prédictions, notamment sur les voyages spatiaux humains et les voitures autonomes.
Un des pionniers de la robotique et de l’intelligence artificielle, Brooks étudie aussi ces domaines depuis 1970. Considéré comme l’un des experts les plus accomplis dans ces domaines, il a fait de nombreuses prévisions sur le machine learning ou apprentissage automatique, l’IA et la robotique. L’expert a promis de les poursuivre jusqu’à l’âge de 95 ans, soit en 2050.
Loin d’être un pessimiste, Rodney Brooks est plutôt un observateur lucide. Il base ses prédictions sur ses nombreuses expériences et constats, notamment les échecs et les déceptions du passé. Brooks a connu publicités mensongères et revers dans le milieu des nouvelles technologies. Ses prédictions passées étaient souvent exactes, ce qui montre qu’il a une bonne compréhension des réalités du progrès technologique. Sa connaissance de ces domaines et sa clairvoyance en font un observateur avisé des progrès technologiques.
2024 ne sera pas un âge d’or pour l’IA
Dans sa prévision de 2024, Rodney Brooks pense que l’IA entrera en crise. « Prenez vos manteaux épais dès maintenant. Il pourrait y avoir un autre hiver de l’IA », a-t-il déclaré. Il s’intéresse particulièrement aux grands modèles linguistiques (LLM) et aux chatbots d’intelligence artificielle développés par des géants du high tech comme OpenAI, DeepMind ou Microsoft. Bien qu’impressionnants, il estime que ces systèmes n’ont pas l’aptitude à évoluer vers une IAG toute-puissante. Selon lui, ils font défaut en termes de véritable imagination. Malgré leurs exploits, ils restent limités.
Par ailleurs, selon Rodney Brooks, ces systèmes d’IA commettent encore énormément d’erreurs, même sur des tâches de programmation simples. Pour lui, ils sont encore loin d’égaler une IAG. Pour l’heure, ce ne sont que d’habiles manipulateurs de langage. Si son analyse est juste, les prochaines itérations partiront des mêmes limites.
« Il y a beaucoup plus dans la vie que les LLM. », ajoute-t-il. Brooks recommande d’utiliser ces systèmes d’IA pour des usages bénéfiques, sans croire qu’ils soient sur le point d’égaler l’intelligence humaine.
- Partager l'article :
Bon, alors, on arrête tout ou bien on redouble d’efforts pour financer les études de la bête intelligence-pas-naturelle en innondant encore plus le quotidien de milliard d’individus pour y arriver ?
Le but, c’est bien d’y arriver, le plus vite possible, non ?