L’Arcom a suscité la controverse avec sa nouvelle campagne anti-piratage, comparant le piratage à une addiction inextricable.
L’Arcom et le CNC ont annoncé leur campagne anti-piratage, prévue pour juin. Elle suscite déjà des débats en présentant le piratage comme une addiction. Cette approche percutante soulève des questions et alimente les discussions sur les moyens de lutter contre cette pratique illégale.
Le piratage comparé à une addiction
Lors de la présentation des chiffres sur les blocages de sites de piratage, l’Arcom a dévoilé sa nouvelle campagne anti-piratage. La campagne compare le piratage à une addiction difficile à abandonner, utilisant des spots TV, cinéma, radio et réseaux sociaux. Un coach-psychologue intervient pour empêcher les individus de retomber dans l’infraction du droit d’auteur, remerciant ceux qui résistent. L’approche met en lumière la dépendance des personnes envers le téléchargement et le streaming illégal. Les chiffres sur le blocage des sites de contrefaçon sont également présentés.
Cette campagne vise à sensibiliser et dissuader les comportements illicites. Certains remettent en question la pertinence de la comparaison avec une addiction, tandis que d’autres reconnaissent son impact percutant. Malgré les débats, l’objectif reste clair : combattre le piratage et faire prendre conscience des conséquences légales et éthiques de cette pratique. La campagne aspire à encourager les individus à adopter des comportements respectueux des droits d’auteur et à soutenir l’industrie créative. Le lancement officiel en juin permettra d’évaluer l’efficacité de cette approche novatrice dans la lutte contre le piratage. Il ouvrira également le dialogue sur la protection des contenus numériques.
Problèmes de violation des droits d’auteur et d’offre légale
Le message de la campagne anti-piratage est mal reçu par les internautes en raison de la comparaison avec des addicts. De plus, l’offre légale devient de plus en plus confuse, avec la multiplication des plateformes. Les spectateurs se retrouvent confrontés à la difficulté de souscrire à plusieurs abonnements pour accéder à un large choix de contenus.
En outre, certains contenus ne sont pas accessibles ou les délais d’attente sont excessivement longs, malgré les ajustements du calendrier. Par exemple, le film Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu est déjà disponible sur Netflix dans de nombreux pays, dont la Belgique. Cependant, en France, il ne sera pas accessible avant l’été 2024.
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