le revers glaçant d'un gadget malin

Traqués par l’AirTag d’Apple : le revers glaçant d’un gadget malin

est attaqué en justice pour ne pas avoir suffisamment anticipé les potentielles dérives malveillantes des AirTags, ces petits traqueurs connectés censés aider à ne plus égarer ses effets personnels. 

Les progrès techniques sont censés faciliter notre quotidien, le rendre plus pratique, plus connecté. Pourtant, certaines avancées peuvent parfois être détournées à des fins inquiétantes, voire criminelles. C'est le cas de l'AirTag, ce petit bijou high-tech développé par Apple pour éviter d'égarer ses effets personnels. Une prouesse devenue l'instrument tragique de certains harceleurs sans scrupules.

Une tragédie aux conséquences judiciaires

C'est l'histoire glaçante de LaPrecia Sanders qui a mis le feu aux poudres. Cette mère  accuse sans détour l'AirTag d'être impliqué dans le décès brutal de son fils. D'après ses dires, l'ex-compagne de ce dernier aurait exploité le dispositif pour traquer sa proie jusqu'à un bar où, suite à une rupture douloureuse, elle l'aurait délibérément renversé au volant de son véhicule.

Une plainte collective a alors été déposée, pointant du doigt la négligence présumée d'Apple. La firme à la pomme est accusée d'avoir ignoré les avertissements d'associations qui dénonçaient les dérives potentielles de son innovation. À seulement 29 dollars, l'AirTag serait devenu « l'arme de prédilection des harceleurs et des agresseurs », d'après les éléments de la plainte.

La défense d'Apple fait pschitt

Pour se défendre, Apple a tenté de faire rejeter l'affaire en bloc. L'argument ? Les mesures de sécurité entourant les AirTags auraient été conçues en priorité pour les consommateurs lambda. La marque à la pomme ne saurait donc être tenue pour responsable en cas de détournement malveillant de son produit par des individus mal intentionnés.

Ces dispositions comprennent notamment une alerte à l'utilisateur lorsqu'un AirTag tiers semble le suivre. Mais le juge Vince Chhabria n'a pas été convaincu par les arguments d'Apple.

Malgré les systèmes d'alerte prévus par la firme à la pomme en cas de détection d'un AirTag tiers indésirable à proximité, le juge estime que les plaignants ont des arguments suffisants pour étayer leurs reproches de négligence et de défaut dans la conception du produit. Autrement dit, les garde-fous actuels ne seraient pas encore assez robustes.

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