Après des siècles d’énigme, la communauté scientifique annonce fièrement la réussite de la cartographie du mystérieux huitième continent perdu de notre planète, Zealandia. Cette révélation majeure est le résultat d’efforts de recherche soutenus qui nous plongent dans les profondeurs inexplorées de notre propre Terre.
Les dernières avancées dans l’étude de Zealandia remontent à l’année 2017. À cette époque, une équipe de scientifiques provenant de Nouvelle-Zélande, d’Australie et de Nouvelle-Calédonie avait déjà captivé l’attention en affirmant que Zealandia, dont la superficie est approximativement équivalente à celle de l’Inde, avait jadis fait partie intégrante du supercontinent Gondwana. Aujourd’hui, il est fascinant de constater que près de 95% de ce continent enfoui reste submergé dans les abysses marins. Cette découverte remet en question notre compréhension même de la géographie terrestre et souligne l’importance cruciale de la recherche scientifique continue dans la quête pour percer les mystères de notre planète.
Le huitième continent perdu
Le 12 septembre, une parution majeure dans le prestigieux journal scientifique Tectonics a marqué un jalon historique dans notre quête pour percer les mystères du « huitième continent perdu », Zealandia.
Les chercheurs ont annoncé avec enthousiasme la réalisation de la cartographie complète de cette masse terrestre presque engloutie. Cette dernière couvre d’ailleurs près de 5 millions de kilomètres carrés. Ce résultat extraordinaire a été rendu possible grâce à une démarche scientifique minutieuse. Mais aussi à la collecte d’échantillons géologiques stratégiques extraits des profondeurs de Zealandia.
Zealandia : un processus graduel d’amincissement conduisant à son immersion
Ce qui a émerveillé la communauté scientifique, c’est la découverte exceptionnelle de ressources minérales variées. C’est-à-dire des composées d’un assemblage unique de grès, de basalte et de calcaire. Les chercheurs ont méticuleusement daté ces échantillons. Ils ont également analysé leurs anomalies magnétiques, ce qui leur a permis d’entreprendre cette cartographie sans précédent.
Au-delà de la cartographie, les scientifiques se sont également attaqués à la question brûlante qui taraudait les esprits. Celle de savoir comment Zealandia a-t-il pu se retrouver immergé sous les flots ?
La théorie prédominante avancée par ces chercheurs visionnaires suggère que, lors de l’étirement du supercontinent antique de Gondwana, les plaques tectoniques se sont fracturées. Ce qui a permis à l’eau océanique de s’infiltrer progressivement.
Ultérieurement, suite au détachement de l’Antarctique, la croûte de Zealandia aurait connu un processus graduel d’amincissement. Ce qui le conduisait inexorablement à son immersion totale dans les abysses marins. Ces découvertes éclairent désormais notre compréhension de l’histoire géologique de Zealandia. Et cela en alimentant notre insatiable soif de connaissance sur les secrets enfouis de notre planète.
Zealandia : encore inhabitable pour le moment ?
Et pile quand Jupiter est dans l'axe d'Uranus, en phase parfaite avec le plan de l'écliptique terrestre + la recrudescence du taux de reproduction des fourmis rouges dans les régions polaires sub-équatotiales + la découverte "inopinée" du continent Zélandia dans le coin.
— Robinet Des Bosquets ☩ (@RdBosquets) June 2, 2022
Malgré sa proximité géographique avec l’Australie, les chercheurs maintiennent fermement la distinction entre Zealandia et le continent australien. Ils insistent sur le fait que Zealandia n’a jamais été catégorisé comme une partie intégrante du continent australien.
À titre d’information, le terme « Australasie » est employé pour décrire l’ensemble des îles de la région du Pacifique Sud-Ouest.
Bien que Zealandia demeure actuellement inhabitable, cette avancée scientifique n’en demeure pas moins d’une importance capitale. Elle jette une lumière nouvelle sur la cartographie géologique de notre planète. Cette découverte pousse également les limites de notre compréhension de la tectonique des plaques et de l’évolution des continents.
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