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Sur les réseaux sociaux comme TikTok, de nombreux très jeunes entrepreneurs âgés de 13 à 25 ans se mettent en scène pour vanter leur (prétendue) réussite financière rapide. Affichant un train de vie luxueux, ils alimentent le mythe du « self-made man » en prônant une discipline de fer et en dénigrant l'école, jugée superflue pour réussir.
Fini les bancs de l'école ou les longues études supérieures ! Sur les réseaux sociaux, une nouvelle génération de jeunes entrepreneurs autoproclamés fait l'apologie de la réussite financière rapide. Âgés de 13 à 25 ans, ces visages juvéniles inondent les fils d'actualité, arborant un train de vie luxueux acquis grâce à leurs « business en ligne » florissants. Un phénomène en vogue qui sape l'intérêt pour le parcours académique traditionnel.
Le mythe du « self-made man » reformulé
En vantant des revenus mensuels à faire pâlir d'envie, allant jusqu'à 15 000 euros dès 15 ans, ces entrepreneurs en herbe subliment le rêve de l'indépendance financière précoce. Dropshipping, marketing digital, formation, ou encore trading : leurs activités commerciales en ligne se présentent comme une voie royale vers la prospérité, sans diplôme exigé. Une rhétorique qui alimente le mythe séculaire du « self-made man« , désormais adapté à l'ère du numérique.
Derrière ces réussites affichées se cachent toutefois des réalités contrastées. Si certains accumulent effectivement de petites fortunes, d'autres ne font que jouer la comédie du succès pour gagner en notoriété en ligne. Un jeu de rôle attrayant qui participe à la stratégie commerciale de leurs entreprises virtuelles.
Un phénomène qui bouscule l'éducation
Ces pionniers du business partagent un mode de vie digne des grands patrons : lever matinal, défis sportifs, développement personnel. Une rigueur ascétique qu'ils nomment le « hustle entrepreneurship« , érigé en gage de réussite. Une philosophie résumée par « discipline + focus + action = succès« , formule martelée à l'envie sur les réseaux sociaux.
Séduisant pour les adolescents en quête de grandeur et d'émancipation financière rapide, ce mouvement soulève des interrogations sur le rôle de l'éducation dans l'entrepreneuriat. Face à un discours dénigrant leur utilité, les écoles doivent valoriser leurs apports. Un défi pour rester attractives auprès des nouvelles générations.
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