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IBM est de retour avec sa dernière création : une puce IA, baptisée NorthPole, qui repousse les frontières de l'efficacité énergétique.
Pour quiconque suit le monde technologique, l'évolution fulgurante de l'intelligence artificielle est incontournable. Cependant, ce progrès a un coût, et pas seulement financier : la consommation d'énergie. IBM, un leader de l'industrie, présente une réponse impressionnante à ce défi.
Caractéristiques impressionnantes du NorthPole
Dès le début, il convient de préciser que NorthPole ne s'attaque pas au coût énergétique de la formation des réseaux neuronaux. Son domaine d'expertise est l'exécution, en particulier pour les réseaux axés sur l'inférence. Ainsi, pour des tâches telles que la classification d'images ou la transcription audio, ce bijou d'IBM, en évitant les déplacements répétés vers la RAM et en optimisant la coopération entre les unités de calcul, promet une efficacité jusqu'à 35 fois supérieure à un GPU traditionnel.
Cependant, il ne faut pas confondre NorthPole avec les puces neuromorphiques. Bien qu'il tire certaines inspirations des concepts précédents, tels que TrueNorth d'IBM, il demeure singulier. En effet, sa véritable innovation réside dans sa capacité à minimiser le coût énergétique en rapprochant mémoire et unités d'exécution. En résulte une puce où chaque connexion neuronale, chaque poids, est stocké exactement là où il est nécessaire.
L'architecture unique de NorthPole d'IBM et son logiciel personnalisé
L'architecture de NorthPole est unique. Elle se compose d'une matrice 16×16 d'unités de calcul, intégrant à la fois une mémoire locale et une capacité d'exécution de code. De plus, IBM a intégré une mise en réseau étendue, composée de quatre réseaux distincts, pour un flux d'informations et une reconfiguration des unités optimisés. Une mention spéciale pour la simplicité d'exécution, permettant à chaque unité de gérer une exécution parallèle massive.
Mais les innovations ne s'arrêtent pas là. En effet, la conception de NorthPole exigeait un logiciel adapté. IBM a ainsi développé son propre logiciel, adapté à cette puce, pour déterminer la précision nécessaire à chaque couche d'exécution.
Résultats et perspectives d'avenir
Grâce à un processus de 12 nm, IBM a pu incorporer 256 unités de calcul sur une puce de 22 milliards de transistors. Les tests ont révélé que NorthPole pouvait réaliser 25 fois plus de calculs par unité d'énergie par rapport à un GPU Nvidia V100 Tensor Core. Et face à un GPU de pointe ? Il pourrait le surpasser jusqu'à cinq fois.
Bien que prometteuse, cette puce IA présente certaines limites. Elle est spécialisée pour une catégorie spécifique de tâches d'IA. De plus, elle requiert des réseaux neuronaux adaptés à sa conception. Néanmoins, IBM envisage la possibilité de diviser les tâches et d'exécuter des segments sur plusieurs puces NorthPole simultanément.
Même si la commercialisation de NorthPole reste incertaine, l'initiative d'IBM marque une avancée majeure. Elle révèle la potentialité de concevoir des matériaux adaptés à des tâches spécifiques pour maximiser l'efficacité énergétique. Alors, si aujourd'hui, IBM nous offre une solution optimisée pour les tâches d'inférence, demain, qui sait quelles autres innovations cette quête d'efficacité nous réservera ?
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IBM toujours très forte en recherche alors que l’entreprise a ‘sombré’ de n°1 de l’informatique dans les années 80 à hors du classement.
Ses labo ont pas mal de brevets pour la gravure en dessous de 1nm
Bravo aux dirigeants de maintenir une excellence.
Je ne vois pas comment ils rentabilisent cela.