Invité sur Hot Ones, Alexandre Astier s’est exprimé sans filtre sur l’IA. Cette émission a permis d’en savoir davantage sur la position de l’acteur concernant la haute technologie.
Hot Ones, l’émission de CANAL + présentée par Kyan Khojandi a toujours été une des références dans le monde de l’interview. Le concept est très simple, le présentateur pose des questions tout au long de l’entrevue. L’invité, quant à lui, doit manger des sauces piquantes plus ou moins intenses. Une émission qui se base sur l’humour, mais qui permet aussi de connaître les positions des invités par rapport à un sujet en particulier. Et récemment, Alexandre Astier vient de nous informer sur sa vision de l’IA générative et ses performances.
L’IA n’est pas forcément un danger pour les auteurs
Kyan Khojandi a posé une question intrigante après les premières minutes de l’émission. « Est-ce que l’intelligence artificielle est un danger pour les auteurs ? ». Alexandre Astier a répondu avec une objectivité exceptionnelle sur sa vision de l’IA générative.
Pour lui, un auteur est avant tout un humain qui écrit en se basant sur son ressenti, ses souffrances, son passé, ses peurs, et ses visions. Le métier d’auteur s’est toujours fondé sur la sincérité humaine. Un œuvre perd alors toute sa valeur si l’artiste avait besoin de le faire. Alexandre Astier juge que ce n’est plus un vrai auteur.
« Rouen et le peuple pointu des clochers gothiques ». Cette phrase vient de l’inspiration de Maupassant. Elle illustre parfaitement l’imagination humaine, qui la rend artistique. Alexandre Astier a repris cette phrase pour expliquer que nous serons toujours au-dessus de l’IA.
Cependant, certains auteurs seront remplacés par cet outil d’ici peu s’ils ne sortent pas l’intérieur d’eux même pour concevoir un œuvre unique. L’inspiration, l’émotion, et la sincérité sont alors les capacités qui différencient l’humain de l’IA générative.
Ce concept pourrait s’appliquer dans tous les métiers. En effet, la performance de l’IA est un signal d’alerte social. Les emplois seront exigeants afin de rester à la hauteur de cet outil. Ici, les moins productifs seront pénalisés. C’est un vrai challenge pour l’humanité à l’avenir.
L’intelligence artificielle restera toujours un outil
Selon Alexandre Astier, l’IA générative ne considère pas la souffrance, l’identité, la frustration, et le doute. Une intelligence artificielle reste toujours un assistant afin de faciliter certaines tâches. Elle adoptera les fonctions d’un robot, et non celles d’un auteur.
« Tu peux dire 2000 fois à une IA : tu t’es plantée. Elle va répondre : Ah ! Je reprends ». Cette capacité est complémentaire à l’intelligence humaine, mais ne pourra jamais la dépasser.
À noter que l’acteur a même développé une intelligence artificielle pour l’aider dans ses fonctions d’auteurs. Ici, l’IA l’aide à organiser ses agendas, à lui rappeler les tâches qu’il devait faire, et non écrire l’œuvre en question.
« Je ne lui demande pas d’écrire, mais d’être mon copain d’écriture ». Alexandre Astier considère que ce logiciel n’est qu’un secrétaire, mais pas un auteur à part entière.
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Je crois bien malheureusement que Alexandre Astier sous-estime grandement l’intelligence artificielle.
Le niveau d’intelligence de ces IA s’améliore d’année en année et l’IA du futur est déjà en cours d’études, appelée *IAG* ( *IA* *Générale* ) ou intelligence artificielle *humaine* !
Capable de dépasser l’intelligence et la logique humaine, émotions, caractère et souvenirs… etc. On parle de remplacer les chirurgiens (pas de seulement les accompagner) par des robots qui fera baisser considérablement le prix des opérations, et résoudra le problème des déserts médicaux.
Personnellement je pense que l’IAG pourrait même devenir un danger si par exemple une machine genre Terminator, et donc armée, devenait incontrôlable (robots qui existent déjà dans l’armée US) Ne jamais sous-estimer l’IA (nous en sommes à peine à l’ère du balbutiement en matière d’intelligence artificielle)