Des scientifiques chinois ont développé un puissant moteur spatial à fission nucléaire de 1,5 mégawatt, sept fois plus puissant qu’un système concurrent de la NASA. Ce réacteur compact et léger, refroidi au lithium liquide, permettrait d’atteindre des vitesses sans précédent pour le transport de personnes et de fret dans l’espace.
Les voyages dans l’espace pourraient bientôt être considérablement accélérés. Des ingénieurs chinois ont accompli une prouesse technique en concevant un propulseur spatial nucléaire d’une puissance inégalée. Ce système innovant repousserait les limites actuelles et rendrait l’exploration du système solaire bien plus accessible.
Finie l’attente interminable
Avec les technologies conventionnelles utilisant des carburants fossiles, un aller-retour entre la Terre et Mars nécessite actuellement plus de six mois. Un laps de temps considérable qui freine les ambitions d’exploration spatiale. Grâce à cette avancée majeure, la même traversée pourrait être bouclée en à peine trois mois selon les estimations des scientifiques.
Le moteur développé par l’équipe chinoise tire son énergie d’un réacteur nucléaire miniaturisé d’une puissance phénoménale de 1,5 mégawatt. Soit sept fois la capacité d’un système analogue développé par la NASA. Malgré sa compacité, il délivrerait une formidable poussée en chauffant de l’hydrogène porté à très haute température par la fission nucléaire.
Ingénieux système de refroidissement
Pour refroidir son coeur nucléaire en ébullition, les ingénieurs ont opté pour une solution astucieuse : le lithium liquide. Peu dense mais excellent conducteur thermique, ce métal fondu permet de circonscrire les dimensions du réacteur tout en évacuant efficacement la chaleur dégagée. Une prouesse rendue possible par l’intégration novatrice des systèmes de refroidissement et de blindage.
Outre ses performances hors normes, ce propulseur se distingue par sa longévité exceptionnelle. Ses concepteurs assurent qu’il pourrait fonctionner sans interruption durant plus d’une décennie, même dans le rude environnement spatial. De quoi mener à bien de véritables programmes d’exploration de longue durée.
Une porte ouverte sur le cosmos
Grâce à sa conception modulaire permettant un encombrement optimisé pour le transport, ce petit bijou de technologie nucléaire devrait faciliter l’accès aux planètes du système solaire comme jamais auparavant. Aux côtés de projets tels que la future station lunaire, il participerait à faire entrer l’exploration spatiale dans une nouvelle ère des plus prometteuses.
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Très intéressant,mais comment se fait-il que les médias ne parlent pas de cette événement ?
Pas sur du tout.
S,ils etaient si ingenieux, ils cpiaent moins de tout cote.
Les chinois sont des menteurs exceptionels.
on se demande pourquoi on n’utilise pas ce procede pour fabriquer de l’energie sur notre planete ???
Heu… Pour les faibles en math.. 90 aller + 90 retour = 180.
Soit 6 mois pour un aller-retour… Comme avant…
Elle est où cette révolution technologique..
@marc Olive.
Le temps mis par un vaisseau pour parcourir le trajet Terre-Mars dans la configuration la plus favorable tout en réduisant la consommation de carburant au minimum est de 258 jours. En dépensant beaucoup de carburant, mais dans des limites raisonnables, on peut réduire cette durée à 180 jours.
C’est un problème dans l’article qui mélange aller et aller retour. (Probablement une traduction auto qui a planté).
Il faut comparer les 90j annoncés aux 180j avec les technologies classiques… Ensuite ça ne règle pas le problème qui consiste a envoyer un engin a fission nucléaire dans l’espace avec les risques que ça comporte lors du lancement…