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Grand remplacement par l’IA : IBM licencie 5 % d’employés français

Est-ce que la technologie pourrait bientôt remplacer les employés humains ? La réponse est un grand oui pour le géant américain. Avec la performance de l'IA, a diminué ses effectifs français de 5 %. Un coup dur pour plusieurs salariés.

Une réduction de 5 %, soit plus de 200 emplois concernés. Certains salariés d'IBM subissent les conséquences de l'IA. Et cette approche pourrait avoir des impacts plus graves sur le long terme. En effet, ce vague de licenciement provoquerait une surcharge de travail chez les employés restants. Toutefois, IBM affirme qu'elle va trouver des moyens efficaces pour répartir les tâches entre l'IA et l'humain.

La productivité avant tout : IBM vise à promouvoir l'IA dans ses rangs

« Nous souhaitons profiter des gains de productivité offerts par l'intelligence artificielle afin de nous concentrer sur nos activités à forte valeur ajoutée », déclarait IBM France. 

Pour cette entreprise américaine, l'IA est l'avenir. Elle sera essentielle dans le développement d'une entreprise high-tech. Mais est-ce qu'elle pourra remplacer les employés humains ? IBM, en promouvant l'IA, a alors annoncé son Plan de Sauvegarde de l'Emploi (PSE) au comité social et économique central.

De son côté, les syndicats (UNSA et CFDT) ont analysé ce projet d'IBM. Et leur conclusion est assez inquiétante. Le PSE aboutit à une vague de licenciements. Plus de 5 % d'emplois, soit environ 200 postes seront supprimés.

« Ce plan de départs volontaires s'articule autour de deux propositions principales : des mesures de fin de carrières et des départs volontaires, les premières étant prioritaires par rapport aux secondes » Marcel Yemsi, secrétaire du CSE et responsable de la communication de la CFDT d'IBM France.

Qui sont les plus concernés par ce grand remplacement ?

IBM France a fourni quelques explications concernant sa stratégie IA. La réduction des effectifs intéresse alors les fonctions de supports. Mais ce n'est pas tout. Le géant américain va aussi diminuer ses employés dans les services de maintenance matérielle et logicielle. Après quelques mois, les branches de recherche seront touchées.

Pour compenser ces pertes, IBM va se focaliser davantage sur l'automatisation et sur les IA performantes. L'entreprise mise sur la délocalisation des activités dans des pays étrangers.

Et cette vague de licenciement n'est pas une surprise. Le CEO d'IBM, Arvind Krishna avait déjà détaillé son approche en mai 2023. Il avait l'intention de remplacer 7800 postes par des logiciels et des outils IA. C'est environ 30 % des emplois en back-office.

Une hausse de la charge de travail pour les employés restants

Les syndicats sont assez réticents par cette approche du géant américain. En effet, l'IA n'est pas encore assez développée dans les rangs d'IBM France. Jusqu'à un certain niveau de déploiement, certains salariés vont devoir assurer les postes vacants. Et c'est une charge de travail considérable, même pour les plus expérimentés.

« La direction du groupe veut rester fidèle à ses propos avec des réductions de postes mises en pratique, mais en France, l'IA n'en est qu'à ses débuts ce qui génère des inquiétudes sur la qualité des prestations et sur la charge de travail », explique le représentant CFDT d'IBM France.

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1 commentaires

1 commentaire

  1. IBM c’est une longue marche vers le néant…

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