Le premier patient de la puce cérébrale Neuralink, le tétraplégique Noland Arbaugh, souhaite se procurer un robot humanoïde Tesla Optimus et le contrôler par la pensée. Ceci lui permettrait de pouvoir à nouveau agir et se déplacer seul, par le biais de cette machine qui lui servirait de corps… une solution du futur pour les personnes handicapées ?
Depuis plusieurs semaines, on parle énormément de Noland Arbaugh : le premier patient à s’être implanté la puce Neuralink dans le cerveau. Cet Américain s’est retrouvé paralysé suite à un accident alors qu’il nageait dans un lac en 2016.
Grâce à la startup créée par Elon Musk, cet homme handicapé peut désormais jouer aux jeux vidéo et contrôler son PC uniquement par la pensée. Il a même battu tous ses amis sur la Nintendo Switch !
Toutefois, malgré quelques dysfonctionnements qui lui ont causé des frayeurs, il souhaite aller encore plus loin en combinant la puce Neuralink avec un autre produit imaginé par Elon Musk…
Lors d’une interview accordée à Wired, Noland Arbaugh a expliqué vouloir se procurer le robot humanoïde Tesla Optimus afin de le contrôler par l’esprit.
Comme il l’explique, « ce serait trop cool si j’avais un robot Tesla que je pouvais contrôler avec le Neuralink et qui ferait tout à ma place et serait mon assistant ».
Selon ce tétraplégique, un robot qu’il dirigerait par la pensée pourrait « éliminer 90% des choses pour lesquelles j’ai besoin d’autres gens ».
Un robot Tesla Optimus en guise de corps
Plus qu’un simple compagnon, Optimus pourrait tout simplement lui servir de corps. Par le biais de ce corps mécanique, il serait à nouveau capable de marcher, de saisir des objets et de retrouver son autonomie.
À ses yeux, « cela changerait tout ». Si Tesla et Neuralink parviennent à connecter Optimus à la puce cérébrale, il pourrait bel et bien s’agir d’une révolution pour les handicapés et d’une application phare pour les robots humanoïdes.
Rappelons que les robots comme Optimus, Figure 01 ou encore Unitree G1 sont pensés pour effectuer toutes sortes de tâches manuelles grâce à l’intelligence artificielle.
Toutefois, en étant contrôlées par une personne handicapée, ces machines pourraient aussi apprendre beaucoup plus rapidement ! Cette solution serait donc doublement bénéfique.
En outre, Arbaugh souhaiterait aussi un véhicule Tesla connecté à son Neuralink pour pouvoir le contrôler avec son cerveau et se promener dans la ville.
Déjà une révolution pour les tétraplégiques
Nous n’en sommes pas encore là, mais l’implant Neuralink lui permet déjà d’accomplir des tâches simples du quotidien comme de lancer de la musique ou d’allumer la télévision.
Au cours de la même interview, Noland a souligné que la puce ne lui demande que très peu d’énergie cérébrale. Pour déplacer le curseur de la souris, il lui suffit de penser à l’endroit où il souhaite le placer.
Pour la première fois, il envisage à nouveau de travailler et de gagner de l’argent pour aider sa famille, construire une maison et « ne plus être un fardeau ».
Avant de recevoir son implant, il restait au lit la plupart du temps et ne pouvait se doucher que de temps à autre avec l’aide de ses proches.
Neuralink cherche de nouveaux volontaires, et Arbaugh veut les épauler
C’est donc déjà une grande avancée pour lui et pour la science. D’ailleurs, la startup a commencé à chercher de nouveaux volontaires afin de poursuivre ses tests sur les patients humains.
Précisons néanmoins que l’opération a été éprouvante pour ce tout premier patient. En tant que tétraplégique, il souligne que son cerveau est « tout ce qu’il a ». Si quelque chose tourne mal, « c’est fini pour moi ».
Toutefois, il explique qu’il « savait qu’il voulait aider » et qu’il « ne voulait pas laisser ses peurs faire obstacle à ça ». Le plus gros souci qu’il a rencontré depuis qu’il a reçu l’implant est que certains fils dans son cerveau ont lâché.
En outre, la puce a temporairement cessé de fonctionner jusqu’à ce que Neuralink apporte des modifications au logiciel. Les fils semblent également être revenus tout seuls à leur place.
À présent, il souhaite servir de guide au prochain volontaire et l’accompagner dans le processus. Si vous êtes en situation de handicap et que vous n’avez pas peur des désagréments évoqués, vous pouvez devenir le premier patient français !
Que pensez-vous de cette idée ? Croyez-vous que cela peut fonctionner, et que les personnes handicapées possèderont bientôt un robot pour agir à leur place ? Exprimez-vous en commentaire !
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