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Actuellement, les utilisateurs de Microsoft s'inquiètent parce que leur licence Microsoft pourrait être menacée. Ce ne sont pas juste des simples rumeurs ! En fait, Microsoft est, en ce moment, en désaccord avec un groupe influent de fournisseurs d'infrastructures cloud en Europe.
Tout a commencé quand Euro-cloud a posé un ultimatum à Microsoft, le sommant de rectifier ses politiques de licence. Pourquoi une telle demande, vous demandez-vous ? Eh bien, il semble que Microsoft offre des conditions plus favorables pour l'utilisation de ses logiciels sur son propre service cloud, Azure. Cela crée donc un déséquilibre sur le marché.
Les régulateurs, ayant flairé cette inégalité, ont commencé à s'y intéresser de plus près. Par conséquent, cela a ajouté une couche supplémentaire de tension à l'affaire.
Les critiques de CISPE sur les coûts des licences Microsoft hors Azure
Une des grandes critiques de CISPE contre Microsoft concerne les limites que ce dernier impose pour utiliser ses logiciels hors de sa propre plateforme cloud, Azure. Pour comprendre le problème, prenons l'exemple des licences SQL Server Enterprise. Si vous utilisez ces licences sur des serveurs qui ne sont pas Azure, Microsoft vous fait payer beaucoup plus cher. Cette politique a vraiment agacé les membres de CISPE.
En fait, pour obtenir le même service, ils doivent utiliser jusqu'à 32 machines virtuelles, ce qui leur coûte 2,5 fois plus que s'ils utilisaient Azure. Cela montre bien l'ampleur de la frustration face à ces restrictions.
Le cas des applications Windows Office 365
La situation se complique davantage avec les applications Windows Office 365. Historiquement, certaines restrictions limitaient leur fonctionnement exclusivement sur Azure, une barrière qui entravait la flexibilité et le choix pour les entreprises utilisatrices.
Par contre, dans un geste inattendu, Microsoft a fait une concession pour AWS en août, permettant une certaine marge de manœuvre. Cette décision, bien que positive, souligne les complexités et les déséquilibres persistants dans les pratiques de licence de Microsoft.
Le défi de CISPE à la domination de Microsoft sur le cloud
CISPE n'est pas seulement frustré par les coûts élevés des politiques de Microsoft. Leur préoccupation va au-delà, critiquant la façon dont Microsoft vend son service cloud Azure comme étant moins cher que ceux des concurrents.
D'après CISPE, cette tactique donne à Microsoft un avantage déloyal qui nuit à la compétition sur le marché du cloud. Autrement dit, leur mécontentement porte non seulement sur les prix mais aussi sur l'impact négatif de ces stratégies sur la concurrence équitable dans l'ensemble du secteur.
Vers une résolution ?
L'issue du conflit entre CISPE et Microsoft est encore en l'air. Avec la reprise des pourparlers, l'ensemble du secteur attend, espérant un accord qui stimulera l'innovation et garantira une compétition juste. Les utilisateurs, quant à eux, sont tiraillés entre le désir d'une plus grande souplesse et l'inquiétude face à une possible augmentation des coûts.
Cette bataille, loin d'être une simple dispute commerciale, touche à des questions fondamentales sur l'avenir du cloud computing. Elle interroge également le rôle des géants de tech dans la définition des règles du jeu.
Les pratiques de licence de Microsoft, suivies par la réponse de CISPE, dépassent le cadre d'un simple conflit inter-entreprises. En réalité, elles soulignent un débat plus vaste concernant l'accès équitable à la technologie et à l'innovation. Par ailleurs, elles touchent aux droits des utilisateurs dans un monde numérique qui ne cesse de changer.
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