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Voici comment l’IA et ChatGPT impactent votre cerveau et votre créativité

Et si l'utilisation des IA comme asséchait totalement votre créativité ? Quel est l'impact de ces outils sur votre cerveau ? Voici ce qu'en pensent les enseignants de la prestigieuse université Susquehanna de Pennsylvanie.

Les chatbots d'intelligence artificielle comme ChatGPT sont de formidables outils pour automatiser toutes les tâches liées à la rédaction textuelle.

Ils sont capables d'écrire un poème, une histoire d'amour, le code d'un logiciel ou même un article comme celui que vous êtes en train de lire. Tout ce que vous avez à faire est de leur fournir un prompt suffisamment clair et détaillé.

C'est la raison pour laquelle des millions de professionnels du monde entier l'utilisent au quotidien. Une question se pose toutefois : si ChatGPT peut créer ces textes entièrement, quel est l'intérêt de continuer à les écrire nous-mêmes ?

Pourquoi les étudiants devraient-ils faire leurs devoirs eux-mêmes, et pourquoi un employeur déciderait-il de recruter un professionnel plutôt que de déléguer les tâches à une IA pour obtenir gratuitement des résultats similaires ?

Dans le futur qui se dessine, il semble désormais clair que l'intelligence artificielle va remplacer de nombreux métiers. Alors que risquons-nous de perdre en laissant ce grand remplacement se produire ?

Comment ChatGPT crée du texte original ?

Tout d'abord, il convient de bien comprendre le fonctionnement de ChatGPT. Comme l'explique le Dr Nabeel Siddiqui de l'Université de Pennsylvanie, ces IA sont avant tout de très bons prédicteurs.

Il s'agit de « modèles statistiques qui permettent de détecter quel est le prochain mot le plus probable dans une séquence de mots donnée ». Afin d'illustrer ce mécanisme, il évoque le système de suggestion de mots du clavier de votre iPhone ou votre smartphone Android.

C'est exactement ce que fait ChatGPT, à la différence près qu'il utilise le « mécanisme d'attention ». Nourri par tous les textes publiés depuis les débuts d'internet, son algorithme lui permet de mieux prédire et d'écrire des paragraphes cohérents de façon autonome, plutôt que de simplement deviner le prochain mot que vous pourriez taper.

Or, toujours d'après Siddiqui, de nombreuses personnes pensent à tort que l'utilisation de cette technologie sur une dissertation ou un mémoire équivaut à du plagiat, car l'IA « copie à partir d'internet ». C'est faux, puisqu'elle utilise son mécanisme pour créer du contenu original.

Vers un épuisement de la créativité humaine ?

Cependant, certains professeurs voient d'un mauvais oeil l'incorporation de l'IA dans le processus d'écriture créative. C'est le cas de Monica Prince de l'Université de Pennsylvanie, estimant que nous risquons de « perdre la capacité de fabriquer des pensées semi-originales ».

Elle craint aussi que ces outils impactent la façon dont nous interagissons entre humains : « je m'inquiète que ça limite notre faculté à interagir avec d'autres personnes, car nous serons habitués à recevoir des réponses sans avoir à travailler dur pour cela ».

L'enseignante souligne que ce processus a déjà commencé avec la pandémie de Covid-19 et l'intégration rapide de nouvelles technologies dans nos vies. Ces innovations ont d'abord été adoptées par nécessité, mais sont restées par commodité.

De même, le Dr Karla Kelsey estime qu'une chose profondément importante est perdue quand nous devenons dépendants de ChatGPT pour le travail créatif : « la physicalité, la mémoire et la pratique créative, qui sont potentiellement spirituelles au moins pour le créateur ».

Une arme à double tranchant

Une autre question qu'elle se pose est de savoir ce que le remplacement de l'esprit humain par ChatGPT apporterait de positif. Quels genres de métiers seraient créés, et est-ce que les humains trouveraient ces métiers épanouissants ou intéressants en comparaison avec les emplois perdus ?

Il en va de même pour le Dr Laurence Roth qui estime que cette technologie est à la fois excitante et menaçante pour la vie des gens. Néanmoins, elle reconnaît les avantages pour ses étudiants.

Selon elle, « ils utilisent ChatGPT en cas de panne d'inspiration, et ça se révèle vraiment utile ». De nombreux écrivains célèbres, dont l'un des meilleurs auteurs de science-fiction de Chine, ont d'ailleurs admis utiliser l'IA de cette manière.

Le professeur Prince lui aussi souligne que ChatGPT évite de « devoir être bon dans toutes les parties du processus d'écriture ». Par exemple, pour les textes les plus longs, l'IA permet de se focaliser sur la créativité sans s'inquiéter de l'organisation des informations.

Ces étapes peuvent être déléguées au chatbot, laissant plus de temps et d'énergie pour se focaliser sur les parties essentielles. D'ailleurs, bien avant l'IA, tous les rédacteurs utilisaient déjà les correcteurs automatiques pour se débarrasser de cette tâche pénible.

L'importance de repenser le monde à l'ère de l'IA

En pesant le pour et le contre des ces chatbots IA, les professeurs de l'Université de Pennsylvanie estiment que le secteur de l'éducation doit évoluer pour s'adapter à l'arrivée de cette technologie dans la salle de classe.

Plutôt que de déplorer le risque de triche avec ChatGPT, les enseignants doivent repenser la façon même dont les élèves sont évalués. Avec l'IA, « la compréhension est la priorité, plutôt que la démonstration de cette compréhension ».

Même si ChatGPT peut écrire une histoire ou un programme en Python à votre place, apprendre à écrire en prose ou à coder n'en devient pas obsolète. Du moins, pas pour le moment

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3 commentaires

3 Commentaires

  1. Bonjour, votre article parle d’une étude scientifique ou d’une interview des chercheurs de l’université Susquehanna de Pennsylvanie?
    Est il possible d’avoir la source (c’est pour un travail étudiant) de l’étude ou de l’interview ou de l’article d’sur lequel vous vous basez?

    Merci, Maëva

  2. «  » » » » » »Capable d’écrire le code d’un logiciel » » » » » » » » je devrais peut être ajouter davantage de guillemets

  3. Sèmako Richard DJISSOUKPE

    C’est vraiment intéressant, nous devons nous méfier de l’utilisation Excessive pour ne pas en être dépendant.

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